Articles de presse


Le musée "de la Fourche"

M. Joseph Andrien devant
une écrémeuse « Mélotte »
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Mortier, c'est un charmant et paisible petit village situé à quelques enjambées à peine de Blegny. Il n'y aurait rien à dire de plus si l'un de ses habitants n'avait décidé d'ouvrir un musée dit « de la Fourche ».

Malgré sa dénomination, il abrite une foule d'autres instruments aratoires: semoirs à engrais, faucilles, sécateurs, leviers, plantoirs, scies... sans oublier quelques beaux spécimens d'écrémeuses encore surnommées des «Mélotte», en référence à leur fabricant remicourtois, célèbre début du siècle dans le monde entier.

Le propriétaire des lieux, Monsieur Joseph Andrien, en plus d'une visite guidée très instructive, nous expliqua la naissance de sa passion pour ce type d'objets et par la même occasion le début de cette fabuleuse collection.

« L'idée m'est venue il y a environ 3 ans et demi. Au départ, c'était un pari plus qu'autre chose. Tout a commencé par une fourche en fer forgé que j'avais mise chez moi pour décorer. Je la trouvais belle... J'en ai achetée une deuxième, puis je suis parti en vacances et j'en ai vue une tout à fait particulière. Elle était en micocoulier - un arbre du Midi de la France qui a la particularité de s'embrancher toujours au même endroit.

Un aperçu de la collection
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Exceptionnellement, ce n'était pas le cas, il y avait une anomalie, et c'est ce qui m'a attiré. Comme elles étaient complètement différentes, j'ai continué. J'en ai vite eu une centaine et c'est devenu banal... J'ai alors varié mes acquisitions».

Voilà donc d'où vient le nom du musée! Quant au but, il est tout simple: «créer une animation locale, voir des gens s'intéresser à quelque chose qu'on ne voit pas tous les jours».

Pour s'informer, Monsieur Andrien a lu quelques ouvrages et s'est rendu plusieurs fois au « Musée de la Vie wallonne ». Il ne cache pas qu'il subsiste encore quelques lacunes qu'il espère combler très vite. Quant à son rêve, il consiste à s'étendre encore davantage et à ajouter aux pièces déjà présentes entre autres un appareil servant à ététer les chardons, une sorte de sabre paraît-il, bref un instrument très spécial qui vaudrait la peine d'être vu !

Si vous avez quelques heures de libre, n'hésitez pas à faire le détour. Il vous suffit de passer un coup de fil au 041 -87.42.39 pour prévenir de votre arrivée et de noter l'adresse dans un coin de votre agenda: place du Village 23, Mortier. Bonne visite...

Bernadette DONY.

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Découvrir le musée de la fourche

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L'ouverture; d'un musée doit toujours être considéré comme un événement, parce qu'il coïncidé avec une porte supplémentaire ouverte sur un passé qui s'oublie à la vitesse du temps présent. Aujourd'hui, Mortier, petite commune de Blegny, a le sien, et elle le doit à l'un de ses concitoyens, M. Joseph Andrien.

Lorsqu'il cessa de tenir sa ferme située rue du Village, à Mortier, M. Georges Heynen remit au nouveau propriétaire des lieux, M. Joseph Andrien, une fourche en fer forgé. Ce fut là l'élément-moteur d'une passion qui allait se terminer de manière tout à fait originale. En effet, tout en restaurant sa nouvelle acquisition, M. Andrien pensa à une décoration cadrant bien avec l'ensemble, il fit les marchés aux puces à la recherche d'autres fourches, et, la démarche s'étant répandue comme une traînée de poudre, on lui en amena d'un peu partout : des anciennes surtout, en bon ou en mauvais état, qu'il fallait restaurer. Voici 3 ans, à l'occasion de la fête des fouis organisée à Saint-André, il répondit à l'appel. Cette première exposition l'amena à l'idée, preque un pari, de créer un musée de la fourche, bientôt étendu, tout simplement, à l'outil aratoire manuel. Restait alors à aménager l'infrastructure, et à fixer un délai. La kermesse annuelle '89 de Mortier fut la date retenue. Restait à être prêt, il le fut ! Avec énormément de patience et de labeur d'ailleurs, mais le résultat en vaut la chandelle.

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Près de 400 pièces
Aujourd'hui, le musée de la fourche réunit près de 400 pièces, avec, bien évidemment, un maximum de fourches ; mais celles-ci font un excellent ménage avec pas mal d'outils de la fenaison et les métiers agricoles d'autrefois en général. Quant aux pièces, elles continuent d'affluer, et déjà, il entre dans les prévisions de M. Andrien d'agrandir le musée. Car les actuelles 2 salles ne suffisent plus... On notera que le musée n'est toutefois accessible que sur rendez-vous (041/87.42.29, entre 18 et 20 h).

Un lien de rencontre
Si certains ont laissé courir le bruit que M. Andrien avait trouvé là un bon moyen de récolter quelque argent, ils doivent aujourd'hui revoir leur théorie. Car on se doit de signaler qu'aucun prix d'entrée n'est exigé. Et puis, comme l'ajoute le maître des lieux :

Mon optique a été de créer une animation culturelle locale supplémentaire, basée sur la tradition orale. Car, finalement, ce musée devrait devenir un lieu de rencontres et d'échanges entre les visiteurs et moi-même. Car "ils" peuvent assurément m'apporter quelque chose. Et je n 'ai pas peur de reconnaître que j'expose ici des objets dont je ne connais même pas l'utilisation précise:"..

J-P DOBBELSTEIN.

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Un musée de la fourche à étoffer

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Le printemps est souvent synonyme de grand nettoyage et de liquidation. Ne jetez-pas tout : le musée de la fourche à Mortier est preneur.

Ouvert le 20 août 1989, le musée de la fourche est installé dans une ferme vieux style située au centre du village de Mortier. Conçu initialement pour rassembler une collection de fourches, le musée a, par la suite, pris de l'extension, pour devenir aujourd'hui un véritable musée de la mémoire rurale. Avec un guide, M. Joseph An-drien, qui restitue par ses explications des témoignages vécus, des informations puisées dans d'autres musées, ou encore dans des documents. A présent, les thèmes évoqués sont : la fécondation de la vache, la mise à bas, la traite, le lait et ses transformations, la fenaison et la fau-chaison, les haies et les clôtures, le harnachement du cheval de trait, l'arbre, sa cueillette, le bois de chauffage, la culture de céréales, de betteraves et des pommes de terre, les poids et mesures, l'entretien des animaux et des locaux, diverses autres activités rurales, les outils du sabotier, du menuisier et du forgeron. Soit un ensemble de plus de 500 outils et objets, que l'on peut découvrir exposés dans plusieurs locaux.

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Etoffer la collection
Situé au n° 23 de la rue du Village à Mortier, le musée de la fourche n'est ouvert que sur rendez-vous (M. Joseph Andrien, tél: 041/87.42.29 en soirée). L'entrée est gratuite. Par notre canal, M. Andrien lance un appel. Car le printemps étant là, l'heure est souvent au grand nettoyage. Or, dans un but historique, voire culturel et nostalgique, mais certainement pas vénal, M. Andrien suggère à celles et ceux qui désireraient se débarrasser de certaines choses, de penser d'abord au musée. Le type d'objets principalement recherché est soit utilitaire manuel et relatif à la ferme, ou à la vie rurale, voire même insolite ou inédit. Citons ainsi les ba-rates, formes à beurre, fers à repasser, objets de toilettes, jeux, cages, sifflets de tenderie, etc. Et M. Andrien se propose même de se rendre au domicile des personnes qui en exprimeraient le désir. Précision d'importance : le dépositaire reste le propriétaire des objets et peut les récupérer à son gré. Le conservateur en assure simplement le maintien de son bon état.

J.P.D.

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Musée de la fourche.

Ce musée fut créé en 1989, inauguré le 20 août, au centre du village, dans une ancienne grange de la ferme; il fut d'abord conçu par M. Andrien à l'intention de réunir une bonne collection d'outils de la fenaison, faux, fourches, tridents de toutes sortes et de toutes grandeurs, avec une variété de dents différentes. Mais bientôt conquis par l'intérêt de cette entreprise, le fondateur du musée en fit toute une rétrospective de la vie rurale d'autrefois par l'acquisition d'un nombreux matériel agricole basé sur les labours, la moisson, l'élevage, la laiterie, les charrois. Nous y trouverons ainsi une grande variété d'outillage : herses, scies, écrémeuse, baratte, broyeur, hache-paille, divers récipients, moulin à café, trépied, horkai, mannes, paniers, fléaux, etc.

Outre les écoliers, le musée a reçu la visite de plusieurs groupes adultes, pensionnés, des membres du Rotary, des visiteurs étrangers, tous favorablement impressionnés par la richesse du matériel exposé pour garder le souvenir d'une importante industrie qui fit le renom de la région herbagère. Un livre d'or, recueil tenu par les visiteurs, atteste de la valeur de musée toujours en voie de progression par des dons, achats et trouvailles dans les brocantes et fonds de greniers. Visites guidées sur rendez-vous.

Jo. Schnackers

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«Musée de la fourche» : 700 témoins de la vie rurale

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Il n'y pas pas que le Curtius ou le musée de la Vie wallonne, notre province regorge d'expositions d'objets, de collections originales, voire insolites... Cet été , nous vous présentons quelques uns de ces petits musées régionaux, ils valent la promenade.

L'histoire commence en 1986. Joseph Andrien, enseignant, originaire de Visé, s'est installé à Mortier 10 ans auparavant, il y retape sa ferme un peu délabrée, et comme chaque année, lors de la fête du village, on se réunit dans les étables, restées telles quelles.

A cette occasion, M.Andrien a tenu à décorer l'endroit: pour faire joli, il pend une fourche au mur...

Puis il se met à les collectionner, y ajoute d'autres outils "pointus", histoire de rester dans le style, et enfin, étend sa collection à tout l'outillage manuel de la vie agricole ou rurale. Trois ans plus tard, il ouvre son musée dont la richesse s'étoffe de dons, d'achats, d'objets en dépôt, pour receler aujourd'hui près de 700 objets et outils manuels, agricoles ou domestiques, au point que M. Andrien aménage maintenant l'étage, p our mieux les exposer, et en accueillir de nouveaux.

Impossible de dresser une liste, ou d'opérer un classement, on y trouve de tout. Des fourches bien évidememnt (à foin, à paille, à betterave, à fumier, à charbon...) des fléaux, des batteuses, des vèleu-ses, des écrémeuses, des barattes, des coupe-racines, des hache-tabac, des entraves, des porte-seaux, des palonniers, des jougs... et plus domestiques, des blutteurs, de moulins, un landeau en bois pour jumeaux, et même un urinai.

Un puits de 12 mètres
Des objets mystérieux aussi: un récupérateur de sperme de taureau, des muselières de sevrage (barbares) munies de clous pour empêcher le veau de téter, un aérateur de duvet de matelas et quelques outils tellement insolites que M.Andrien n'en connaît pas la fonction! A voir aussi, le puits de 12 mètres de profondeur, à l'entrée des étables.

Le musée ne se visite que sur rendez-vous pour des raisons pratiques mais aussi parce que Jos-peh Andrien préfère des gens motivé et de petits groupes, jusqu'à une douzaine de personne, mais accepte volontiers une classe scolaire. Il guide la visite, explique l'origine et l'utilité des outils, une promenade dans l'histoire de la vie rurale. Le musée ouvre toutefois ses protes pour la "Journée du patrimoine" (8 et 9 septembre) et celle du tourisme wallon.

l'accès est gratuit, mais rien n'empêche de laisser une contribution (urne à la sortie). M.Andrien le regrette, mais les locaux ne permettent pas pour l'instant l'accès aux handicapés en voitu-rette. Toutefois, le musée a déjà été visité par des handicapés mentaux, une expérience intéressante pour M.Andrien, logopède dans l'enseignement spécial de la Communauté, et même un aveugle. Car au musée de la fourche, on peut toucher les objets (pas les casser).

D'ailleurs, à voir le livre d'or, que ne manque jamais de faire signer M.Andrien, les visiteurs sont originaires de partout: Inde, Australie, Amérique latine... Jospeh Andrien a aussi des projets: édition d'un petit catalogue, expo de photos et de gravures montrant l'utilisation des outils, reconstitution d'une cuisine rurale ancienne. C'est pourquoi, si vous possédez quelqu'objet intéressant, il y serait le bienvenu.

André Kamp

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Prendre la vie rurale à pleines mains

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C'est dans une ferme vieux style du centre du village que fut inauguré le 20 août 1989 le musée de la Fourche. Son propriétaire, Joseph Andrien, logopède de formation et de profession, s'est lancé dans l'aventure presque sur un coup de tête.

« Les étables de la ferme servaient, au moment de la fête du village, de cave à vin et pour l'occasion, je l'ornais de quelques objets de la vie rurale. » Telles les fameuses fourches qui donnèrent leur nom au musée, lorsqu'il y a une dizaine d'années Joseph Andrien décida d'augmenter le nombre de ces objets de «décoration» et de les présenter de façon permanente dans une étable, puis deux, puis trois...

Pour l'heure, Joseph Andrien termine l'aménagement des pièces situées à l'étage où le musée poursuivra son extension lente mais sûre. Aux fourches s'est ajoutée toute une série d'outils et d'objets qui racontent le travail dans les champs, la cueillette des fruits, la culture de céréales, l'élevage bovin, la production laitière...

Au fil du temps, la collection s'est considérablement étoffée. Tous ces objets sont soigneusement entretenus et agréablement présentés. Mais, si ce petit musée de la vie rurale dispose d'incontestables richesses, ce n'est pourtant pas là que réside son at- trait essentiel.

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La tradition orale
En ce début du mois de mai, un feu allumé dans un poêle en fonte coupe la fraîcheur des pièces. C'est dans les fauteuils installés près, du même poêle et en sirotant une tasse de café ou un petit verre que se termine la visite «guidée » par Joseph Andrien. Le musée est ouvert tous les jours de l'année pour peu que le visiteur se soit annoncé. Cette précaution prise, il sera reçu, on l'aura compris, d'une manière très cordiale: «J'aime que l'on se sente bien ici», précise le «conservateur». L'attention qu'il porte aux échanges ne s'est d'ailleurs pas bornée aux civilités, c'est même toute la politique mu-séographique qui s'en est inspirée en se fondant essentiellement sur la tradition orale. Et c'est qui fait l'attrait tout particulier du musée.

A priori, rien ne prédisposait Joseph Andrien à collectionner tous ces témoins de la vie rurale. Si ce n'est des grands-parents fermiers chez qui il allait passer quelques jours de vacances. « Sans doute est-ce que j'éprouve une certaine nostalgie de cette époque. Ce qui est sûr, c'est que ce musée m'aide à vivre plus posément. » Reste qu'au départ, les connaissances de Joseph Andrien étaient limitées: «Je me suis formé au fur et à mesure en allant visiter d'autres musées ou en consultant des livres. Mais ma première source d'information, ce sont les témoignages vécus. Qu'il s'agisse des personnes à qui j'ai acheté les pièces ou qui me les ont offertes. Mais ce sont également les visiteurs qui me renseignent sur l'origine de certains outils, qui me racontent dans quelles circonstances ils étaient utilisés. » A charge pour Joseph Andrien de restituer ses données aux visiteurs suivants et de faire ainsi du musée de la Fourche, un musée vivant.

Fracine Hendrick.

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Lieux de vie, lieux d'envies... Mortier - St-Remy - Figure locale

Logé dans une magnifique ferme située sur la place du village, le Musée de la Fourche et de la Vie Rurale ressemble à une caverne d'Ali Baba dans laquelle Joseph Andrien est roi. Autour de lui, tout ce qui faisait la vie à la ferme.

«Le musée est né d'un pari en août 89. J'accueillais des amis à la maison et j'avais décoré le local, à la hâte, avec une fourche et quelques vieux ustensiles» aime se souvenir notre conteur, «le musée de la fourch'e, je trouvais cela très réducteur, alors je l'ai étendu à tout ce que l'on trouvait dans les anciennes fermes du pays».

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C'est ainsi que dans cette vieille ferme typique, au fil des pièces, vous passez par d'un coin cordonnier à la une cuisine, d'une chambre à coucher à un local dédié au lait, un autre aux instruments pour animaux...

Dans ce musée privé, accessible à tous sur demande, vous découvrirez des choses drôles et d'autres étonnantes comme «un soutien-gorge pour vache, une tasse à sirop de Liège, une table à empaqueter le beurre, une raclette à ébouser ...

Tel 04/387 42 29

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Lieux de vie, lieux d'envies... Blegny - Figure locale

Installé dans une ancienne ferme au coeur du village de Mortier, le musée de la Fourche possède une collection d'outils et des objets relatifs à la vie populaire rurale.

Joseph Andrien, un passionné de la vie rurale d'antan. C'est ainsi que dans cette vieille ferme typique, au fil des pièces vous passez par d'un coin cordonnier à la une cuisine, d'une chambre à coucher à un local dédié au lait, un autre aux instruments pour animaux et à la fenaison.

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Dans ce musée privé mais néanmoins accessible à tous sur demande, vous découvrirez des choses drôles et d'autres étonnantes comme « un soutien-gorge pour vache, une tasse à sirop de Liège, une raclette à ébouser (étaler les bouses ). » commente Joseph « et puis, il y a ce métier à tisser le jacquard de la fin du 19ème. C'est en quelque sorte le début de l'ordinateur » raconte-t-il un brin sérieux avant de passer au local suivant et de jouer au maître d'école, martinet en main. Rue du Village 23 à 4670 Mortier

04/387 42 29 (visites sur rendez-vous et entrée gratuite).

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Le musée de la Fourche

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MORTIER - Logé dans une magnifique ferme située sur la place du village, le Musée de la Fourche et de la Vie Rurale ressemble à une caverne d'Ali Baba.

Dans cette vieille ferme typique, magnifiquement restaurée, au fil des pièces vous passez d'un coin cordonnier à une cuisine, d'une chambre à coucher à un local dédié au lait, un autre aux instruments pour animaux et à la fenaison ...

Dans ce musée privé mais néanmoins accessible à tous sur demande, vous découvrirez des choses drôles et d'autres étonnantes comme «un soutien-gorge pour vache, une fasse à sirop de Liège, une table à empaqueter le beurre, une raclette à ébouser (étaler les bouses dans les prairies)...» commente Joseph Andrien, son propriétaire, «ft puis, il y a ce métier à tisser le jacquard de la fin du 19ème. C'est en quelque sorte le début de l'ordinateur» raconte Joseph avant de passer au local suivant et de jouer au maître d'école.

Un peu plus loin, c'est face à un ensemble de statues de saints de tous horizons que vous aurez l'occasion de vous arrêter pour entendre les histoires de Joseph Andrien.

Le musée se trouve : rue du Village 23 à 4670 Mortier 04/387 42 29 (visites sur rendez-vous et entrée gratuite).

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Le petit monde de Joseph Andrien

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Mortier est décidément un village plein de surprises et propice aux découvertes. Pouvez-vous, par exemple, vous douter des trésors cachés derrière les murs de la ferme magnifiquement rénovée de Joseph Andrien, sur la place de notre village ? Le Comité de Parents, en tout cas, ne s'attendait pas à y trouver une telle richesse !

Joseph est un passionné, un collectionneur du monde rural, un gardien du passé. Il a patiemment déniché, rassemblé, rénové les vieux outils de nos ancêtres pour les exposer avec toute sa générosité dans les très nombreuses salles de son « Musée de la Fourche », qu'il ouvre sur demande au public.

Et il faut l'entendre parler de ses merveilles ! La charrette du rémouleur, les vieilles machines à laver mécaniques, les fourches, les pelles et les faucilles, le métier à filer, le plantoir à pommes de terre... Il connaît chaque objet, son utilisation, son histoire, avec souvent une anecdote au passage. Il est intarissable, Joseph, quand il s'agit de sa collection, mais aussi friand des nouvelles informations apportées par ses visiteurs qui puisent dans les souvenirs de leur enfance.

Les enfants sont aux anges dans cette caverne d'Ali Baba et il faut bien dire que Joseph sait y faire pour les intéresser et les faire participer. La visite est parsemée de devinettes, l'un est appelé à tourner une manivelle, l'autre à pédaler, ou encore à s'asseoir et essayer les machines... Pas besoin d'ordinateur et d'électronique pour réinventer l'interactivité... Les enfants adorent !

Après deux heures trop vite passées, force est de constater qu'une deuxième, voire une troisième visite serait nécessaire pour tout voir et tout entendre.

Joseph ouvre les portes de son musée sur rendez-vous et par petits groupes de visiteurs, car le musée est vaste, mais les pièces bien remplies...

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Visite au Musée de la fourche

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Le mercredi 13 juillet, un groupe de femmes du secteur Blegny-Dalhem (plus un grand-papa et deux garçons) se retrouvait à Mortier pour visiter le musée de la fourche de Monsieur Andrien.

Devant l'ancienne ferme superbement fleurie, l'accueil en wallon donne le ton à l'après-midi que nous allons savourer. De l'étable à la cuisine en passant par la chambre, l'atelier du menuisier ou du sellier, nous allons de surprise en surprise devant l'abondance d'outils, d'ustensiles, d'objets de toutes sortes qui ont rappelé bien des souvenirs aux aînées, aux anciennes agricultrices et intrigué les autres.

Notre guide a l'art d'expliquer, de raconter des anecdotes, de faire découvrir à chacun(e) les objets insolites et on ne sait pas ce qu'il faut le plus admirer : La passion de notre collectionneur ou l'ingéniosité de nos parents et grands-parents pour se faciliter la vie.

Savez-vous ce qui a impressionné Gaetan(9 ans) ? La chaise percée du grand-père, la charrette du rémouleur qu'il a pu essayer et la manière de chauffer les lits en hiver.

Merci Monsieur Andrien.

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© Musée de la Fourche et de la Vie rurale - J. Andrien